Merci à lecteurs.com et aux éditions Robert Laffont grâce à qui j’ai gagné ce livre.
Dans ce roman, Bret Easton Ellis nous entraine bien loin de l’univers habituels de ses histoires.
Ce roman est bien plus qu’une autobiographie. On y découvre certes l’histoire de la vie de Bret Easton Ellis racontée par lui-même. Mais Il y décrit et analyse également son environnement politique et sociétal et explique le contexte dans lequel il a écrit ses plus grands chefs d’œuvres tel que « American Psycho ». Très clairvoyant et conscient de la société dans laquelle il évolue, il est critique envers ses pairs et envers le monde politique qui l’entoure. Il n’hésite pas à exercer est sa critique envers lui-même, ses proches amis ou ses connaissances.
On ressent à travers ce roman la liberté avec laquelle Bret Easton Ellis s’acoquine. Il vit tel qu’il l’entend. C’est également un homme libre pensant qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense quel qu’en soit les conséquences, même si cela l’exclut des cercles prisés d’Hollywood.
Le personnage de Patrick Bateman, protagoniste central du roman « American Psycho » reste présent dans l’esprit de son créateur, tout au long de sa vie. Il s’interroge, se demande comment aurait évolué ce personnage en fonction du contexte fluctuant de la société.
Avant de lire « White », je ne connaissais pas Bret Easton Ellis et je n’avais lu aucun de ses romans. Ce livre me donne tout simplement envie de partir à la découverte de l’univers de cet auteur en me plongeant dans ses œuvres. J’ai apprécié la personnalité qui se dégage de cette autobiographie, simple, réaliste, qui ne cherche pas à séduire mais porte un regard critique envers lui-même et ses contemporains.
