Derrière chaque roman se cache un écrivain ou une écrivaine. Mais qui sont-ils vraiment ?

 

Certains d'entre eux ont accepté de répondre à mes questions. Un grand merci !

 

 

Interview de Najat Loubiri :

 

Un grand merci à Najat Loubiri d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.

 

Quel est votre héro / héroïne de la littérature préféré(e) ?

J'en ai tellement. J'en ai eu tellement dans ma vie, d'abord Sophie dans "Lesmalheurs de Sophie" et je les ai enchaînés : Peter PAN, Tom SAWYER, le chat botté, Milady de WINTER dans "Les trois mousquetaires", Harry Potter évidemment... si je ne devais n'en choisir qu'un, je pense que ce serait Sophie.

 

Quel est votre roman de la littérature préféré ?

 Sans hésiter, « les Misérables » de Victor HUGO. C’est le roman parfait. Pour autant, ce n’est pas celui que je conseille de lire quand on commence. En ce qui me concerne, les romans que j’ai lus juste après je ne les ai pas aimés et parfois pas finis. Mais l’histoire est géniale, j’ai adoré.

 

 

 

Avez-vous un auteur préféré dont vous avez lu tous les livres ?

 

Emile ZOLA. Les nouvelles, la saga des Rougon.

 

Vu mon auteur et mon livre préféré j’ai peut-être une attache particulière au second empire

 

Quel est votre genre de littérature de prédilection ?

Romantique

 

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire ?

 

Je n’en ai aucune idée. Je ne me souviens pas d’un moment particulier où j’ai eu le déclic. Je me souviens avoir toujours imaginé des histoires mais quand j’étais petite soit je ne les écrivais pas, soit je les jetais. Je le regrette c’est dommage. J’ai eu plein d’idées qui sont parties à la poubelle.

 

Votre recueil de nouvelles s'intitule "Face au malheur" et relate des situations dans lesquelles les personnages sont confrontés, directement ou indirectement à des tragédies. Avez-vous, à titre personnel, fait face au malheur ?

Non, heureusement. J’ai une vie incroyablement banale. Votre question me fait plaisir comme un acteur qui jouerait tellement bien son rôle qu’on le confondrait avec son personnage. J’ai écrit un autre livre, que je peaufine toujours, et un bêta lecteur m’a demandé si c’était autobiographique. Ça me fait plaisir de voir que mes histoires sont confondues avec la réalité. Que j’ai créé le doute. Non ce livre ce n’est pas moi.

 

Comment avez-vous trouvé l'inspiration pour vos nouvelles ?

 

Cette question va compléter la question précédente. Je pars d’un environnement. Il y a une relation avec le réel, c’est l’environnement de la nouvelle. Je m’inspire de faits divers et j’y ajoute des personnages. Au fil de l’écriture je peaufine leurs caractères. Mais c’est très difficile pour moi d’expliquer ces choses car c’est pas toujours le même processus de création. Des fois c’est un personnage à caractère que j’invente et je le mets dans une situation à problème et d’autres personnages et d’autres évènements s’ajoutent. Il faudrait que je m’analyse en train de travailler, ce que je ne fais jamais. (j’espère que j’ai été clair quand même)

 

Quel style de roman aimeriez-vous écrire ?

 

J’ai écrit un recueil de nouvelles et je finis un roman. Je souhaite écrire un conte pour enfants et une suite de « face au malheur »

 

Quelles sont vos passions en dehors de la lecture et de l'écriture ?

 

Je suis cinéphile. Dès qu’il y a une histoire…

 

Je suis plutôt du genre cocooning. Quelqu’un de calme, qui parle peu et qui observe son petit monde.

 

Quel mot, adage, citation ou proverbe vous décrit le mieux ?

Je ne sais pas. Il faudrait demander à mon entourage.

 

Avez-vous déjà des idées pour votre prochain livre ?

 

Oui, c’est une histoire qui se passe dans une banlieue française dans les années 80. Deux petites filles qui ont un peu peur pour leur avenir, car elles ne sont pas douées à l’école. Elles ont voulu commencer à gagner leurs propres argents, mais elles vont être toutes les deux dépassées les évènements.

 

Ca s’appellera « je voulais juste être riche ». Comme pour « Face au malheur », il y a ce fil conducteur du destin et comment y échapper. Vous voyez ? Il y aura aussi le thème de l’argent et les mères.

 

Pouvez-vous nous révéler un secret sur vous ?

 

Oui bien sûr. Vous me promettez que vous ne le direz à personne.

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Interview de Olivia Billington :

 

 

Un grand merci à Olivia Billington d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.

 

Quel est votre style de lecture de prédilection ?

 Les suspenses ou drames psychologiques, les polars, les livres contemporains. Mais aussi les romans qui ne rentrent pas dans des cases, qui me surprennent.

 

 Avez-vous un auteur préféré dont vous avez lu tous les livres ?

 Kate Atkinson – même si je n’ai pas encore tout lu. L’expérience m’a appris qu’il vaut mieux ne pas lire trop de livres d’un auteur ou d’une autrice à la suite, sous peine d’être dégoûtée (parfois à vie). Cette autrice a un imaginaire formidable, un style unique et une façon prodigieuse de dérouler ses intrigues.

 

En polar, j’ai lu tout d’Elizabeth George, y compris ses romans «young adult ». J’admire la façon dont elle décrit, par petites touches, les lieux, les gestes, les actions anodines certes mais qui donnent de l’épaisseur aux personnages (c’est moins le cas dans les opus pour la jeunesse, mais ceux-ci restent agréables à lire). L’un de ses livres m’a bouleversée, ce qui est rare lorsque je lis des polars.

 

Plus récemment, j’ai découvert Michel Bussi et Delphine de Vigan, dont j’ai bien l’intention de lire tous les livres.

 

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

 J’ai toujours adoré lire. La lecture est une activité tellement riche en émotions que j’avais envie d’être moi aussi à l’origine de celles-ci pour d’autres lecteurs.

 

Alors j’ai raconté des histoires. Oralement, d’abord : mes parents m’ont enregistrée sur des cassettes. Par écrit ensuite, dans un petit carnet. J’avais huit ans.

 

Je pense que ce qui m’a donné l’envie de devenir autrice est  le roman Les quatre filles du Dr March, que j’ai lu à dix ans. Deux ans plus tard, je rédigeais mes premières nouvelles ; quant à mon premier roman, j’avais quatorze ans.

 

Adolescente, j’ai écrit d’autres textes, mais, par la suite, l’université, le travail, mon couple, mes enfants m’ont un peu tenue à l’écart de la fiction.

 

Jeune trentenaire, après un changement de vie, je me suis remise avec sérieux à l’écriture. Depuis, des romans, des nouvelles et une novella sont parus, dans des genres différents (fantastique, horreur, comédie romantique, érotique). J’ai écrit plusieurs drames/suspenses psychologiques, qui ne sont pas encore publiés.

 

L’écriture, c’est ma bulle, là où je me sens vraiment libre, là où je me réinvente.

 

 

Comment trouvez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Une phrase entendue ou lue, des émotions ressenties, une photo, une discussion, les paroles d’une chanson, une question existentielle que je me pose…

 

Des « et si ? », aussi.

 

 

Aimeriez-vous vivre les histoires que vous écrivez ?

 Ça dépend des romans ! Je n’épargne pas mes personnages…

 

 

Quel style de roman aimeriez-vous écrire ?

 Mon univers évolue au gré de mes envies, de mes rencontres. J’aime explorer de nouveaux genres, tant en lecture qu’en écriture. Écrire un roman un rien parodique me tenterait bien, mais pour le moment, je ne pense à rien de concret.

 

 

Quel mot vous décrit le mieux ?

 Sensibilité.

 

 

Avez-vous déjà des idées pour votre prochain roman ?

 Oui. Je travaille d’ailleurs à sa construction. Il y en a quelques extraits sur mon blog, car j’anime un atelier d’écriture hebdomadaire, et j’en profite pour écrire des paragraphes de ce nouveau roman.

 

Pour retrouver toute l'actualité d'Olivia Billington :

 

http://www.oliviabillington.com/

 

https://www.facebook.com/olivia.billington.autrice/

 

https://www.instagram.com/oliviabillington/

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Interview de ELIEZER, auteur de "Les New Yorkais" :

 

Merci à Eliezer d'avoir accepté de répondre à mes questions.

 

Quel est votre héro / héroïne de la littérature préféré(e) ?

Simone Veil.

 

Quel est votre roman de la littérature préféré ?

« Si c’est un homme » de Primo Levi.

 

Avez-vous un auteur préféré dont vous avez lu tous les livres ?

Dans deux registres totalement différents : Elie Wiesel et Maxime Chattam.

 

Quel est votre style de lecture de prédilection ?

Je n’ai pas un style de lecture de prédilection. J’apprécie autant les romans policiers que la littérature française.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

L’envie de m’échapper et de laisser libre court à mon imagination.

 

Comment trouvez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Mon roman « Les New Yorkais » a notamment été inspiré d’une partie de ma vie passée à New York, ville que je trouve fascinante et bouillonnante, mais aussi par des moments de vie qui m’inspirent au quotidien.

 

Aimeriez-vous vivre les histoires que vous écrivez ?

Parfois. Par exemple j’adorerais être chef d’un grand restaurant tout comme Gabriel dans « Les New-Yorkais ».

 

Quel style de roman aimeriez-vous écrire ?

Un thriller.

 

Dans votre roman, « New-Yorkais », vous nous faites découvrir New-York comme si nous y étions. Connaissez-vous bien cette ville ?

Je connais très bien New York pour y avoir vécu avec ma famille.

 

Dans votre livre, vous nous décrivez avec minutie la composition des plats. Quelle place occupe la cuisine dans votre vie ? 

La cuisine occupe une place centrale dans ma vie. Lorsque je voyage, avant même d’avoir choisi mes vols, j’ai déjà réservé les restaurants dans lesquels je souhaite déjeuner ou dîner. J’adore découvrir différents types de cuisines dans des lieux inédits avec ceux qui me sont chers. C’est un moment de partage très important à mes yeux.

 

Quelles sont vos passions en dehors de la lecture et de l’écriture ?

La gastronomie et la musique. J’ai grandi dans une famille de mélomanes et ai pratiqué à la fois le piano et le violoncelle dès mon plus jeune âge. La musique m’a (semble-t-il) apporté une certaine discipline tout en développant ma sensibilité et une bonne…mémoire.

 

Quel mot, adage, citation ou proverbe vous décrit le mieux ?

Impatient. Trop impatient. Terriblement impatient. Je m’arrête là au risque de donner trop de crédit à ceux qui me reprochent de l’être.

 

Avez-vous déjà des idées pour votre prochain roman ?

Oui, il s’agit de la suite de « Les New Yorkais ».

 

Pouvez-vous nous révéler un secret sur vous ?

J’aime être surpris…

 

Le roman " Les New Yorkais " : https://www.amazon.fr/New-Yorkais-ELIEZER/dp/1074518802