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" L'art du meurtre " de Chrystel Duchamp

 

Un grand merci à Net Galley et aux éditions Archipel de m’avoir permis de lire ce fabuleux thriller.

 

 

Je découvre la plume de Chrystel Duchamp à travers ce roman. Un véritable thriller digne des maîtres du genre. Une écriture fluide, un récit rythmé, des rebondissements en cascade, une fin inattendue, un roman époustouflant.

 

 

Audrey, lieutenant à la PJ de Paris, est appelée sur une scène de crime peu banale. Rapidement, un second cadavre est découvert avec, à nouveau, une mise en scène particulière. Cette enquête s’annonce plus hasardeuse que prévue. Cette passionnée d’art, vestige d’une ancienne vie, va devoir mêler ses deux passions pour dénouer ce mystère et mener à bien ses investigations. Plusieurs pistes sont explorées, en fonction des affinités de chacun.

 

 

L’enquête se déroule dans les beaux quartiers de l’ouest parisien, au sein des milieux bourgeois amateurs d’art, avec la FIAC en toile de fond.

 

Cependant, bien que parfait sous tout rapport en apparence, tout le monde cherche à cacher à ses pairs ses penchants obscurs et inavouables.

 

 

Comme dans tous thrillers, on découvre également la vie privée des protagonistes, ce qui humanise le récit. Nous les suivons dans leurs pérégrinations et leurs combats personnels.

 

 

Ce thriller mêle meurtre et art. Quand les cadavres se mettent au service de l’art pour créer des tableaux « à la manière de… ».

 

L’intrigue est subtilement amenée, l’enquête connaît de nombreux rebondissements et comme souvent, la fin est inattendue. Le monde de l’art est omniprésent au fil des pages, combinant subtilement artistes réels et fictifs, la réalité dépassant parfois la fiction.

 

 

J’ai adoré ce roman que j’ai dévoré. Une fois immergée dans l’histoire, impossible de reposer le livre. Mon seul regret, l’avoir terminé ! J’y ai découvert l’univers de la peinture et des artistes plus déjantés les uns que les autres, cherchant par des procédés les plus rocambolesques à créer des polémiques afin de faire parler d’eux. Je ne pensais pas que le processus créatif pouvait engendrer de telles dérives (Franko B). Je trouve surtout choquant et sidérant qu’il existe un public intéressé pour tout type d’art, même le plus sanguinolent.

 

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