Je tiens à remercier Net Galley et les éditions JC Lattès grâce à qui j’ai eu l’opportunité de lire ce roman.
Un couple, Sylvie et François, fête ses dix ans de mariage. Ce soir-là, l’homme appelle les secours. Il a reçu une balle de fusil dans le dos et sa femme est retrouvée calcinée dans leur voiture brûlée.
Qu’est-il réellement arrivé à ce couple sur ce parking ? C’est ce que l’on tente de découvrir tout au long du roman qui présente le premier procès de ce mari, François, accusé du meurtre de sa femme et d’avoir mis en scène sa propre attaque, puis le procès en appel.
L’accusation tente de présenter des preuves accablantes. La défense s’attache à défaire méthodiquement chacune des attaques et à dénigrer les preuves les unes après les autres. Son objectif est, plus que jamais, d’immiscer des doutes dans l’esprit des jurés. Le livre est truffé de termes techniques. De nombreuses zones d’ombre planent sur les explications de chacune des parties. On se rend compte de la difficulté de mener un procès sans réelle preuve tangible.
François, seul témoin de cette soirée, reste vague, évasif, sur cette nuit-là. Ses souvenirs sont flous, imprécis.
Je referme la dernière page avec une pointe de déception, un sentiment de non-abouti.
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