Tout d’abord, je remercie NetGalley France et JC Lattes de m’avoir permis de découvrir cette famille si particulière.
Une plongée en Italie des années 80. Un petit garçon qui grandit au sein d’une famille à part.
A chaque fois que je lis un roman mettant en scène des enfants, je suis inévitablement touchée par leur naïveté. Fabio s’applique à faire le bien autour de lui. Il découvre la vie à travers ses yeux d’enfants. Il cultive ses centres d’intérêt, différents de ceux de ses camarades de classe, qu’il ne comprend pas toujours.
Cependant, du haut de ses 11 ans, ce petit garçon fait preuve d’une grande maturité et a compris l’essentiel. Il nous donne une vraie leçon de vie. Notre histoire se construit jour après jour pour former un tout, notre vie :
« Ce qu’il y aura ensuite, c’est un mystère, en revanche on sait ce qui est derrière nous, ce qu’on a fait jour après jour. Bref, notre histoire. Chaque matin on se lève et on avance d’un pas. Et notre histoire est ce tour de magie qui transforme ce petit pas stupide en un truc gigantesque : notre direction. Et si elle reste un peu floue, ça ne nous arrête pas, c’est la même force qu’on a sous les pieds au milieu de la mer quand, au moment où on croit couler, une chose invisible nous maintient à la surface, le souffle coupé, mais en vie. »
Ce roman nous offre une ode à la vie, toujours garder espoir, cultiver sa singularité sans vouloir se fondre dans la masse, ne pas chercher à être ce que l’on n’est pas, ne jamais abandonner.
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